porosité, 23
elle est nous, 22
porosité de l’arbre couché, 22
le grand dérangement, 21
enfouir, 20
corps traversees, 19
attendre les flots, 16
souffle, souffle, 22
la terre et la tempete, 22
dissolution, 16-17
voir dans le vert des jungles, 18
primates, 9-10
more
paths, 11-13
construction des courants, 15
commencements, 14-15





Porosité


2023

son en boucle, 25 min
polypore amadouvier, cordage, chataigné, hetre, bois flottés, fil audio, aimant audio, cire d’abeille, papier, encre pigmentaire, lave, roches de grés, encres, argile

Field - recordings from the Etna and its inhabitants humans and non-humans, interviews of inhabitants. 
The sound is resonating differently through each part of the installation composed of materials gathered in the forest, and on the Etna.

Show following a residency on Mt Etna in 2022 at cottanera in Randazzo.





Elle est nous


2022


travaux in situ, plâtre, flore et faune, jet d’encre sur papier, terre
dimensions variables

Est-ce liquide?J’ai arpenter l’Etna pour l’écouter, écouter ses habitants, humains et non humains, à travers ses espaces vibrants, les couches de croute s’amoncèlent. 
Entrelacs interminables du cosmique qui jaillit.En marchant dans une coulée de lave figée, elle m’emporte
le corps, traversé d’un souffle,Embrassé de flores, de roches lacéréle corps m’échappeEvidence soudaine de la porosité des êtres liés, déliés, en dialogue avec le liquide qui entoureLa présence ressentie a glaner, me prend souvent a travers les lieux qui émanent
Pris par l’Etna, j’ai glané ce qu’elle donne a toucher, a lier, a associer, a dialoguerFragiles suspensions, conversationsLes habitants, le répètent dans le dialogue avec Elle

« Elle est Nous »






Porosité de l’arbre couché, les cycles communs, partie deux : Fôret de Fontainebleau



2022


travaux in situ, plâtre, flore et faune, jet d’encre sur papier, terre
dimensions variables

Une instalation nait au sein de la fôret de fontainebleau, présence d’un dialogue établit un temps, les matieres sont glanées, assemblées en suspension, elles y flottent, Une série de figures dansent, autoportraits réalisées sur place. Les visiteurs sont invités à suivre un balisage pour trouver le lieu.











Le grand dérangement, les cycles communs, partie un : Fôret de Fontainebleau



2021


travaux in situ, plâtre, flore et faune, jet d’encre sur papier, terre
dimensions variables

Un espace se forme au sein du lieu d’émergence des travaux, aprés plusieurs heures de progression nous arrivont à un camp. Il est formé par les interactions. Enraciné, l’installation est partagé en communs, avec les individus, le milieu dans lequel elle reste un certain temps. Certaines piéces sont formées d’autoportraits, de prises de vues au sein de la fôret, par enfouissement, certaines permettent de s’abriter le temps d’un orage, d’autres sont enveloppées de cire d’abeille récolté dans les environs. Un lit et un corps sont placés sous un des abris, que le vent finit par soulever.














Enfouir



2020


travaux in situ, plâtre, flore et faune scannées, jet d’encre sur papier, terre
dimensions variables, de 25x16x3cm à 220x56x25cm


Qu’est ce que la fin ? J’ai fouillé la mémoire de mes années passées, sur les routes de l’espace possible.
A voir, à chercher.
La question de la disparition est souvent venue, comme une fin, ou plutôt un passage, une porte. En pratiquant l’art le passage est sans arrêt, la recherche est faite de ces portes qui nous montre de nouveaux mondes.

J’ai imprimé, scanné, reimprimé.. puis enfoui ces images, je les ai enterré sous terre, pour les rendre invisibles, pour me rendre invisible, et basculer soudainement dans l’imaginaire. Cette propre disparition, se présente souvent, elle fait naître une grande sensation de vérité. Durant ce pont entre visible et invisible, où se situe la fin ? Elle se manifeste dans la dissolution de mon individu.
                
Les pièces, espaces négatifs sont formées à l’intérieur du sol, sont ensuite déterrées, rituellement rincées, certaines sont laissées dans ce sol. Le procédé est répété, un certain nombre de fois.
                
Tous ces passages à travers la fin sont très importants, ils permettent ce saut dans l’imaginaire pour trouver ce qui apparait juste, après le passé. La fin s’exprime dans l’amour de la vérité, ces passages sont le juste souffle de la vie.






corps traversées



2019


S’enfouir, s’envelopper, se traverser, cinq fois sous la cendre et le sable d’un cratère en éruption.

Self portraits. Each photographs as series, 20x25cm, framed in plaster. Unique







voir dans le vert des jungles



2018


HD video, son, 4’28’’  1/2 +AP







de la lune



2018


Une marche, des habitats déplaceablent, une progression lente, à pieds pendant un mois, des pistes, des parages, des restes, des traces, des indices. 

Fôrets Rwenzory, Congo et Uganda